Trilogie ismaélienne

  Présentation de Christian Jambet
Traductions de l’arabe et du persan,
     commentaires par Henry Corbin

480 pages, 250 F, 1994
38,46 euros

ISBN : 2-86432-180-7

    

 

Présentation

     Le volume regroupe trois œuvres majeures : Abû Ya’qûb Sejestânî,  Le Livre des sources IVe / Xe siècle ;  Al-Hosayn ibn ’Ali, Cosmogonie et eschatologie VIIe / XIIIe siècle ; Mahmûd Shabestarî, Symboles choisis de la roseraie du mystère VIIIe / XIVe siècle, traduites de l’arabe et du persan, commentées par Henry Corbin. Introuvable depuis sa parution initiale à Téhéran en 1961, il reste un ouvrage de référence inégalé.
     Le shî’isme ismaélien a joué un rôle historique majeur en islam : c’est la doctrine des Fatimides d’Égypte (Xe-XIe siècle), celle des fidèles de l’imâm Nizar qui vécurent en 1164, en Iran, la proclamation de la « Grande résurrection d’Alamût ». L’ismaélisme est ainsi devenu une tradition de pensée où la philosophie et l’espérance gnostique se sont conjointes aux formes spirituelles de l’Homme Parfait. C’est aussi l’un des foyers générateurs du néoplatonisme oriental.
     L’imâm, cette figure centrale du shî’isme, peut-il être la forme humaine de Dieu ? Peut-il exercer son pouvoir dans l’histoire ? Henry Corbin, par son exégèse de l’ismaélisme, nous reconduit à l’une de nos interrogations fondamentales : quel sens y a-t-il à penser la révélation de Dieu dans l’homme ?