A TAHITI POUR LA CHARITE

LA PRINCESSE SALIMAH AGA KHAN INAUGURE LE VILLAGE D’ENFANTS SOS

La princesse Salimah Aga Khan a inauguré, le 27 septembre, à Tahiti, en Polynésie française, le Village d’enfants SOS de Papara, à qui elle a offert la somme d’un million de dollars sur dix ans, après un don de 25.000 dollars l’an dernier. Marraine du village, la Bégum était arrivée à Tahiti, le 22 septembre, en compagnie de Me Philippe Lizop, un avocat français, son compagnon depuis un an environ.

UN MILLION DE DOLLARS POUR LE VILLAGE

L’an dernier, la Bégum avait été séduite par l’association qui s’occupe des “SOS-Villages-Enfants”; en particulier par le “Village-Enfants” de Papara, le 10ème ouvert en France, à qui elle avait offert 25.000 dollars. Cette année son don se monte à la somme de pas moins d’un million de dollars réparti sur dix ans. La princesse tient à la réussite de ce village un peu spécial. La princesse Salimah a inauguré, vendredi matin, le village en présence de plusieurs personnalités. De nombreux jouets, bicyclettes et autres objets ont été offerts aux enfants.

LE 10ème VILLAGE

Dixième du genre sur le sol français, ce village fait partie d’un ensemble dont le premier est né en 1949 à Imst au Tyrol. Le concept a été créé par Herman Gemeiner pour accueillir des enfants privés de leurs parents et se trouve basé sur quatre principes: une fratrie réunie, une mère, une maison familiale et un village. C’est séduite par le principe en général, et ce village polynésien en particulier, que Salimah Aga Khan a tenu à contribuer largement à ce projet.

LA POLYNESIE: UN STATUT PARTICULIER

La Polynésie possède une connotation paradisiaque mais la réalité économique est moins idyllique. Des cellules familiales ont perdu leurs repères traditionnels et les enfants sont souvent les principales et premières victimes, alors que la Polynésie vient de fêter le dixième anniversaire de son autonomie interne, un statut unique qui lui permet de posséder un gouvernement interne de douze ministres présidé par un gouverneur, actuellement Gaston Flosse, dont la fille Jacqueline Flfossen avait tenu à accueillir Salimah Aga Khan à sa descente d’avion.