Monsieur le Pr�sident de la R�publique,
Monsieur le Premier Ministre,
Messieurs les Ministres,
Excellences,
Mesdames et Messieurs,
Tout d�abord, permettez-moi, Monsieur le Pr�sident, de vous remercier, ainsi que le gouvernement et la population du Burkina Faso pour l�accueil chaleureux et la g�n�reuse hospitalit� qui m�ont �t� r�serv�s.
Merci �galement, Monsieur le Pr�sident, pour vos aimables paroles.
Les liens formels de l�Imamat avec l�Afrique de l�Ouest remontent aux ann�es 1960 lorsque, tout jeune imam, j�ai eu l�occasion de visiter plusieurs pays de la r�gion. A l��poque, ce pays s�appelait la Haute Volta.
Mais nos liens informels remontent � bien plus longtemps puisque les historiens parlent en effet d��changes au 12�me si�cle entre les �rudits de l�Universit� de Sankor� � Tombouctou et ceux d�al-Azhar, l�institut universitaire fond� au Caire au d�but du 10�me si�cle par mon anc�tre, l�imam-calife fatimide al-Muizz.
Donc Monsieur le Pr�sident, nos rapports sont tr�s tr�s anciens.
Et je suis heureux aujourd�hui de pouvoir vous remercier de nous avoir donn� l�opportunit� de contribuer au d�veloppement du Burkina Faso, de partager avec vous les espoirs du peuple burkinab� et de construire ensemble de nouvelles institutions, cr�er des nouvelles opportunit�s et chercher � �largir un espoir pour tous les citoyens du Burkina pour un avenir heureux et de bonne sant� et de qualit�.
J�aimerais profiter de cette occasion aussi pour louer le r�le fondamental que le Pr�sident Campaor�, en sage avis�, joue pour restaurer et maintenir la stabilit� dans la sous r�gion.
Les accords de Ouagadougou et ses efforts de m�diation t�moignent de son engagement envers les valeurs fondamentales de dialogue et de paix. Valeurs que nous partageons.
Je me r�jouis de pouvoir continuer � travailler avec le gouvernement et le peuple du Burkina Faso pour qu�ensemble, nous puissions relever les d�fis du futur.
Merci.